Témoignages d’élèves #4 – Les Arts de l’Islam

Ce vendredi 17 février, des élèves de la spécialité Arts de l’Islam nous ont fait partager leur passion dans les salles du Musée du Louvre. Dans le cadre du cycle de conférences « Découvrir… les arts de l’Islam » qui a lieu à l’Auditorium du Musée du Louvre, des séances de médiation autour d’objets phares du département sont organisées. Le premier volet avait donc lieu ce vendredi et le prochain se tiendra le vendredi 24 février de 20h à 21h30.

Bénédicte est en deuxième année de spécialité Arts de l’Islam mais aussi en spécialité archéologie égyptienne. Cette première spécialité, elle l’a choisie pour en savoir plus sur ce monde qu’elle trouve beau. Ce soir-là, c’est avec enthousiasme qu’elle nous narre l’histoire de la pyxide d’al-Mughira. Ce qui lui plait dans cette œuvre, c’est le côté littéraire de sa signification mais aussi la qualité du travail. C’est donc avec un grand sourire et des yeux pétillants qu’elle qualifie cette oeuvre de « magnifique ».

Perrine est en deuxième année à l’Ecole du Louvre mais est aussi étudiante à l’INALCO où elle étudie l’arabe. Choix dû à son histoire personnelle puisqu’elle a habité pendant sept ans dans des pays arabes. Ce soir-là, c’est devant l’aiguière Waq-waq que nous la retrouvons. Elle apprécie cette aiguière pour sa prouesse technique mais aussi pour ses significations. Le côté littéraire est important et provoque beaucoup d’hypothèses. Elle aime raconter une histoire d’Alexandre le Grand qui y est illustrée mais surtout prononcer le nom arabe de ce grand personnage, Iskandar.

Antolin est en première année en spécialité Arts de l’Islam mais aussi en spécialité XIXe siècle. Son choix s’est réalisé pour la beauté des productions. Ce qui lui plait chez ce bassin du sultan al-‘Adil II, c’est son raffinement. Cet objet unique provenant peut-être du Caire ou de la caverne d’Ali Baba, comporte à ce jour la seule représentation de femme nue sur une oeuvre de métal incrusté. C’est donc pour ces mystères en plus de la finesse technique qu’il a décidé de présenter cette oeuvre au public.

Maxence est en première année, et cette spécialité Arts de l’Islam, il l’a choisie pour sa discrétion au sein de l’Ecole mais aussi pour son avenir. Ayant des origines arabes, il portait d’avance dans son cœur cet univers, et plus tard il aimerait travailler dans la diplomatie culturelle ayant attrait au monde arabe. Il a choisi ce basin de Dawud ibn-Salama pour un côté pratique. En effet, il est relié au cours organique de cette année. Se plonger dans son étude a donc permis de réviser ses cours mais aussi de les approfondir.

Stéphany est en troisième année de spécialité Arts de l’Islam mais aussi Histoire de l’Estampe. Connaissant déjà la culture européenne, elle souhaitait ouvrir ses horizons à d’autres univers. La culture islamique étant grande et complexe, elle a saisi l’occasion offerte par l’Ecole du Louvre de suivre ces cours donnés par des spécialistes. C’est avec patience et passion qu’elle fait découvrir aux curieux visiteurs une page du Sian Ina-bi (Vie du Prophète) mais aussi des exemples du Babournameh. Ce choix est dû au fait qu’il est plus facile d’expliquer des œuvres représentant des scènes narratives qu’uniquement calligraphiques. C’est donc par ces récits peints qu’elle nous fait découvrir un pan de la littérature islamique.

Agnès est en deuxième année de spécialité Arts de l’Islam mais aussi archéologie romaine. Ce choix qui peut sembler inhabituel est dû à sa grande curiosité. Lorsqu’elle est arrivée à l’Ecole du Louvre, elle a réalisé une liste de spécialités et elle était parmi celles finalistes. C’est donc devant le panneau à l’oiseau-fleur que nous la rencontrons. Cet objet, elle le connait depuis l’année dernière où elle l’a longuement étudié dans le cadre de devoirs. Armée de sa tablette, elle nous fait voyager entre mosquées et styles de Samarra pour nous expliquer ce qui peut paraître complexe mais qui est d’une richesse absolue.