Les jardins colorés du monde : entre réel et imagination

L’étymologie du mot « jardin » remonte à l’époque des Romains, qui parlaient d’« hortus gardinus », un espace végétal entouré d’une clôture, décliné en « gardinium » durant le IXe siècle.
Les premiers jardins remontent aux rois mésopotamiens (3 000 ans avant notre ère), pour qui ils étaient symboles de pouvoir. On retrouve des traces de jardins tout au long de l’histoire sur des sites de fouilles, des représentations figurées ou dans des textes. Chacun illustre d’ailleurs plus ou moins fidèlement les essences botaniques existantes.

Chaque civilisation a depuis apporté sa part de personnalisation au jardin ; le Moyen-Âge a fait naître un concept autour avec l’apparition des « Jardins de la Rose » ou Hortus conclusus ; à l’époque des Lumières, on le réinvente encore plus vaste, plus inventif, toujours différent.Les jardins sont généralement caractérisés par leur « provenance » ou leur agencement : on parle de jardins dits « à la française », « à l’anglaise », mais aussi « à la japonaise », « à la chinoise » en Orient ou plus rarement en Occident (Toulouse, Pau…). Tout comme les configurations et significations, les couleurs du jardin ont évolué.
Comment les couleurs ont-elles évolué au fil du temps ? Quelles espèces occupaient les jardins du passé ? Comment se perçoivent aujourd’hui les jardins, et comment sont-il classifiés ?

Les jardins du passé

  • De la Mésopotamie à l’Égypte des Pharaons

Le jardin tel qu’on le conçoit aujourd’hui, comprenant plusieurs espèces et à vertu de contemplation, remonte vraisemblablement à l’époque de la Grande Mésopotamie, il y a environ 5 000 ans.

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Représentation du Palais de Ninive

La plantation de nombreuses essences produisant de l’ombre et réduisant l’évaporation des eaux (comme le palmier) a permis au jardin d’exister et de devenir un objet de contemplation visuelle. Il avait également une fonction sacrée, réservée aux célébrations, et une fonction nourricière, pour les Dieux et les serviteurs.
En Assyrie, plusieurs espaces publics furent créés notamment grâce à des canaux, lesquels permettaient la pousse de différentes essences d’arbres, dont les arbres fruitiers qui coloraient les espaces : pommiers, poiriers, amandiers… Sans compter les autres espèces à fleurs. Ces couleurs se retrouvaient également dans les zones de chasse, autre symbole de pouvoir. Elles contenaient des animaux exotiques (lions, autruches…) ainsi que les espèces florales et fruitières qui y étaient cultivées : cèdres, ébéniers, grenadiers, figuiers, tamaris…

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Les jardins de Babylone, dessin d’artiste

Les Jardins suspendus de Babylone, créés par le roi Nabuchodonosor II (605-562 av. J.-C.) furent parmi les Sept Merveilles du Monde antique. Vantés par les textes Strabon et Diodore de Sicile, on y trouvait des essences d’arbres et de fleurs de la Médie, région montagneuse d’origine de la reine Amytis, épouse de Nabuchodonosor. Les représentations qui existent de ces jardins s’attachent principalement à l’étagement des jardins, superposant des végétaux sur plusieurs mètres de hauteur. Il en résultait d’incroyables mélanges de couleurs et de plantes pour un visuel des plus travaillés.

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Fresque représentant un jardin égyptien

Les jardins égyptiens sont connus également par des représentations picturales. De forme rectangulaire, ils comprenaient un bassin central autour duquel se déployaient les arbres suivant un tracé régulier, entourés de fleurs et d’arbustes fruitiers. Tantôt espace d’agrément, tantôt zone économique et maraîchère, ces espaces proposaient un florilège de plantes exotiques ou non. Le tout formait un camaïeu de couleurs auquel s’ajoutaient celles des temples aux colonnes peintes de rouge et de blanc, figurées ou non. Sur un des murs de la tombe du gouverneur du Delta, une peinture montre l’abondance de fruits (la vigne jaunâtre), les palmiers qui donnent des bananes jaunes, les lotus, papyrus et roseaux aux fleurs blanches…

  • La Grèce et Rome

Les sols de la Grèce sont peu appropriés pour la culture ou le jardinage, et pourtant les jardins y sont attestés depuis le IVe siècle avant Jésus-Christ : les Bois sacrés, bénis par les Dieux, offrent une végétation vierge et abondante, disséminée ça et là. Ces lieux ne sont pas exploités, de nombreuses espèces y poussaient librement, célébrant les divinités et les héros.

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Fresque aux lys rouges

De nombreuses œuvres abordent le thème des Bois sacrés, les plus anciennes en étant contemporaines. Sur la fresque minoenne Le Printemps, des lys rouges stylisés mettent en avant ces aspects sacrés liés aux plantes, notamment les fleurs qui apparaissent dans de nombreux mythes : Narcisse, ou la nymphe Daphné qui se transforme en laurier pour échapper à Apollon. Plus récemment, Maurice Denis en 1893 représente ces aspects sacrés dans Les Muses, avec des couleurs chaudes, dorées, orangées et jaunes.

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Maurice Denis – Les Muses

Un jardin antique créé par l’Homme a été découvert près du temple d’Héphaïstos, dans l’agora d’Athènes. Les chercheurs pensent que des vignes y poussaient, ainsi que des lauriers et des cyprès, apportant des couleurs rouges, jaunes et vertes. Les fleurs n’ont pas été identifiées, apportant ainsi un peu de mystère sur les différentes couleurs qui enjolivaient le lieu.

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Vestiges athéniens d’un jardin

Les Romains se sont inspirés des Grecs, des Égyptiens et des Orientaux pour la confection de leurs propres jardins. Ils présentaient généralement une fontaine ou un bassin central, des rochers et des grottes, et étaient également liés au culte des Dieux.

Les jardins dont on a gardé des traces sont des jardins d’intérieur, ou hortus urbanus, apparus après la publication de traités de grands savants comme ceux du poète Virgile ou de l’agriculteur Columelle, jardins à vocation utilitaire et religieuse. De nombreuses fresques murales les illustrent, montrant un jardin à forme géométrique cerné d’une galerie à colonnes couverte, le péristyle. Des éléments de mobilier complétaient les éléments végétaux. La fresque Le Jardin avec thermes et fontaine de la maison du Brassard d’or de Pompéi est un excellent exemple d’hortus urbanus, présentant du laurier-rose ou de l’arbousier, des essences colorées. Le bassin central attire les oiseaux, qui participent à la multiplicité des couleurs. Un fragment de peinture murale visible au Museo Archeologico Nazionale de Naples présente lui un arbuste fruitier, un oiseau à col rouge à sa base et des fleurs rouges et blanches sur un fond de plantes vertes.

Des jardins peu connus en Occident

  •  Le jardin oriental

téléchargement (1)Le jardin islamique est construit avec de nombreux symboles, afin le rapprocher au maximum du jardin de Paradis décrit dans le Coran. Se retrouvant dans tous les édifices, publics ou privés, il est presque toujours de forme régulière, divisé en quatre parties végétales représentant les zones du monde. Deux canaux perpendiculaires les séparent et une vasque est placée à leur croisement symbolisant la source de la vie. La fontaine donne ainsi naissance aux quatre fleuves du Paradis de la Genèse, qui était aussi la vision du monde par les Persans. Cette organisation géométrique mettait de l’ordre, de la sérénité et de l’unité dans un espace clos dont la pièce maîtresse est l’eau.

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L’empereur Bâbur surveille les plantations du jardin de la Fidélité

L’importance de ces jardins peut se voir par les miniatures offertes au roi, symbole d’union entre le roi et son peuple. Plusieurs représentations sont visibles dans des manuscrits, comme dans celui du Victoria and Albert Museum. Une scène intitulée « L’empereur Bâbur surveille les plantations du jardin de la Fidélité » ne montre que peu de couleurs, hormis le rouge des fleurs, le jaune des fruits. Même le feuillage et le vert des plantes n’est que peu apparent. Le même jardin se retrouve dans le « Bâburname » (1597) avec Le Jardin de fidélité, présenté comme une sorte de paradis.

  • Les jardins extrême-orientaux

Le jardin chinois ou « jardin de la méditation » est un espace où la montagne et l’eau forment un paysage infini. Il n’est pas une scène pour le spectateur comme les jardins occidentaux, il se suffit à lui-même, espace sacré liant le ciel, la terre et l’eau dans un espace à la fois limité et universel.

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Jardin chinois avec étang artificiel

Formé de rochers pour la montagne, de ruisseaux pour les fleuves et les océans, d’une parcelle de terre, il est la version miniature de la Terre. Il est donc spirituellement régi par les lois du cosmos avec lesquelles de petites structures viennent interagir (pavillons, ponts, bateaux…). On y retrouve des animaux, surtout des carpes koïs jaunes et oranges. Les plantes sont très présentes, diverses et symboliques : le pin vert amène la sagesse ; le lotus rose ou pâle la pureté ; la pivoine rouge ou blanche la richesse ; le bambou vert la force ; le prunier rosâtre la noblesse ; le chrysanthème, souvent jaune, qui fleurit à la fin de l’automne, apporte au jardin la couleur au moment où la plupart des autres fleurs se fanent.
Ces jardins sont très représentés sur les estampes : Les scènes de cour de Kano Chikanobu avec un aspect fantasmagorique, presque irréel, montrent ces lieux d’harmonisation avec la nature, où ressortent le vert des feuilles, les couleurs des vêtements et des monuments. Le long de la rivière [de la capitale] au moment de la fête du Qingming, une oeuvre collective des Qing, apporte une autre vision du jardin chinois avec beaucoup de rose, de vert : c’est le printemps qui s’installe.

Le jardin japonais, contrairement au jardin chinois, n’existe pas pour lui-même mais en lien avec une demeure, un temple, un palais. Plusieurs sous-types existent : les jardins secs, les jardins zen, les jardins de thé. L’asymétrie reste un principe important, afin de ne pas mettre en avant un objet par rapport aux autres et suggérant au spectateur de parcourir les lieux du regard.

De nombreux éléments composent ce jardin : les roches – choisies selon la taille, la couleur, la forme et la texture- , l’eau – omniprésente mais sous forme de lacs ou de bassins contrairement aux fontaines occidentales, beaucoup de carpes koïs jaunes et oranges y nagent- , des espaces de graviers et de sable se retrouvent dans les jardins secs surtout, y dessinant des motifs faisant référence à l’eau. Des objets décorent le jardin avec leurs couleurs : des lanternes, statues, pagodes, souvent rouges ou bleues,  des shishi-odoshi, ou « fontaines en bambou » qui font du bruit ; des structures comme les pavillons ou les salons de thé… Des bordures, des chemins pavés ou de galets parcourent l’espace et le délimitent. Les salamandres, tortues ou grenouilles sont les résidents les plus fréquents de ces jardins avec les oiseaux. La végétation se compose d’azalées roses, de camélias rougeâtres, de pruniers rose pâle, de cerisiers aux fleurs roses, d’érables aux feuilles rouge orangé, de saules verts, de ginkgos aux feuilles jaunes, de cyprès du Japon, de cèdres du Japon, de pins et de bambous, verts

Les jardins légendaires et imaginaires

  • Les jardins mythologiques

On compte parmi eux le jardin des Hespérides, celui de Flore et celui de Pomone. Le premier est un lieu réservé aux Dieux, surveillé par les Hespérides (trois en général) et par le dragon Ladone. L’arbre de Vie produisant des pommes d’or y pousse, présent fait par Gaïa à Héra lors de ses noces avec Zeus.

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Le Jardin des Hespérides de Edward Burne-Jones

Un parallèle peut être fait avec le jardin d’Éden de la Bible, avec l’arbre de la Connaissance et le serpent, un reptile également. Il peut être intéressant de noter que les fruits présentés comme des pommes ne le sont pas forcément : durant la Renaissance, on parlait d’agrumes, d’oranges plus précisément, inconnues des Grecs. Certains agrumes étaient nommés « Hespérides ». Il est aussi possible qu’il fut question de coings à la couleur dorée (l’une des variétés est baptisée « pomme d’or »), les conditions climatiques étant parfaites pour la culture de ces fruits.
Le poète grec Pindare parle de fleurs d’or qui y pousseraient, aspect qui n’est pas visible sur l’estampe Le Jardin des Hespérides peinte par Edward Burne-Jones entre 1870-1873. En revanche, les fleurs apportent des couleurs : du blanc, du rouge rosé, du jaune, qui se détachent sur l’espace verdoyant.

Le jardin de Flore, moins connu, se concentre autour de la déesse Flore, « celle qui préside à tout ce qui fleurit ». La magie et la sexualité lui étaient associés, avec de nombreuses croyances naturalistes liées au jardin. D’après Ovide, elle était la nymphe grecque Clorinde, dont Zéphyr, dieu du vent printanier, était tombé amoureux. Ils se sont mariés et il lui a donné le pouvoir de contrôler les fleurs, les champs et les jardins. Flore possédait son propre jardin, mais il existait tellement de variétés que la déesse ne pouvait les compter. Elle préside le printemps et était donc représentée dans des espaces aux milles couleurs, entourée de corbeilles et guirlandes de fleurs, notamment des bleuets et des iris.

Le Jardin de Flore peint par Jan Bruegel et Hendrick van Balen vers 1620 s’attarde sur des essences rouges, jaunes, blanches dans l’ensemble de l’espace, écartant les figures humaines et animales. En revanche, Flora et Zéphyr de Jan Bruegel et Peter Paul Rubens (1617) se concentre sur les personnages. On y distingue quand même des lys blancs, des roses et des fleurs des champs autour des amoureux.

Le jardin de Flore peut être rapproché de celui de Pomone. Toujours d’après les Métamorphoses d’Ovide, elle était une belle jeune femme intéressée uniquement par l’entretien de son jardin, ignorant ses nombreux prétendants. Le dieu Vertumne, dieu des saisons et de la fécondité de la terre, était de ceux-là. Il la courtisa sous différentes formes, même celle d’une vieille dame, avant que sa forme originelle ne conquière finalement la jeune femme. Souvent, les artistes se concentrent sur l’épisode de la vieille femme. David Tenier l’Ancien fit de même dans Vertumne et Pomone (XVIIe siècle), mais il se concentre surtout sur le jardin, structuré en plusieurs parterres fleuris. Les deux femmes sont assises devant des roses sur la droite. Sur la gauche, d’autres fleurs multicolores sont empotées. Par contre François Boucher, en 1789, s’est quand à lui concentré sur les deux femmes. Tout comme Pomone, nous sommes à l’écoute de ce qu’est en train de dire la vieille femme.

Les jardins bibliques

Le jardin d’Éden, jardin du Paradis ou jardin des Délices, est le plus connu des jardins bibliques, espace au sein duquel l’Homme et Dieu étaient en contact direct. La tradition orientale fait mention d’un arbre de la Vie dont le mythe peut être rattaché à celui du jardin des Hespérides ; la Bible ajoute le terme d’arbre du Bien et d’arbre du Mal. Les notions ont finalement fusionné en une seule essence donnant le fruit de la Connaissance, généralement assimilé à une pomme.

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Le Jardin desDélices – triptyque de Bosch

Les textes le présentent comme un lieu où les fruits poussent en abondance, parcouru de quatre fleuves et séparé de la Terre par une immense clôture. À partir de là, beaucoup d’artistes ont laissé libre cours à leur imagination : Histoire d’Adam et Ève par Maître Boucicault (ou Boccace) montre un jardin centré sur l’arbre de la Connaissance avec des pommes rouges aux reflets dorés, des plantes jaunes au sol et des anges autour des deux humains.

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Histoire d’Adam et Ève par Maître Boucicault

Il n’y a là pas de trace des fleuves, contrairement à son tableau Des cas des nobles hommes et femmes qui montre les fleuves se rejoignant à une fontaine centrale, autour de l’histoire d’Adam et Ève. Davantage de plantes et de fleurs multicolores sont peintes : du rouge, du jaune, de l’orange, du blanc et le vert des feuilles.
On trouve également le jardin de l’Épouse ou de la Fiancée dans le Cantique des Cantiques. Au XIIe siècle, le culte de la Vierge s’est développé au point d’assimiler la Fiancée à la Vierge Marie et l’hortus conclusus au jardin d’Éden. Les représentations de la Vierge dans un jardin de Paradis commencent dès le XVe siècle, où elle symbolise à elle seule la connexion entre le Ciel et la Terre. Martin Schopenhauer peint la Vierge au buisson de roses où la rose reine des fleurs, symbole de la Passion, des martyrs, mais surtout de la reine des Cieux, entoure la Vierge Marie. Le rouge domine la végétation et les vêtements, éclairé de quelques fleurs blanches parsemées sur un fond d’or et de plantes vertes. L’omniprésence de rose et du doré se retrouve dans La Vierge à l’Enfant dans l’hortus conclusus de Stefano da Verona qui a ajouté de pointes de bleu et de blanc faisant écho aux vêtements des anges.

 Les jardins de littérature

Le jardin du Roman de la Rose est le jardin littéraire nommé le plus connu. Le texte, compilation de deux livres écrits par Guillaume de Lorris et Jean de Meung au XIIIe siècle est une sorte de méthode de l’amour, une aventure parsemée d’allégories autour de la conquête amoureuse dont le but est la conquête de la Rose.

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Enluminures illustrant le Roman de la Rose

L’histoire est présentée comme un rêve commenté par le narrateur, lequel entre dans un jardin où pousse un bouton d’or. Frappé par une flèche d’amour, il tombe amoureux de la Rose, mais Raison essaie de l’en dissuader. Aidé de Bon Accueil, le narrateur doit surmonter les problèmes que Peur, Jalousie et Mauvaise Langue lui causent. Envie capture Bon Accueil, mais le narrateur réussit à le délivrer et à rejoindre la Rose.
Les représentations de ce jardin sont proches des jardins des amours médiévales, dans une ambiance qui se veut plus réalistes, sans espèces fantastiques, exotiques ou inconnues. Dérivant des hortus conclusus, cet espace est prompt à l’harmonie de l’Homme et de la nature. C’est également une zone de liberté. Une page d’un manuscrit conservé à Londres est illustrée par Le Château de Jalousie (une des allégories) et montre la cloison entourant les hortus conclusus. Le rouge et le blanc domine l’image sur des parterres fleuris. Sur L’Amant prend soin de la Rose (vers 1450), seul le rouge apparaît, couleur de l’amour, accompagné du bleu des vêtements et du vert des différentes essences.

Nous avons pu voir l’évolution de la conception du jardin selon son espace géographique et son époque de création. Quel que soit le type de jardin, la symbolique y a une place importante.
Nous avons pu voir également que les couleurs dans le jardin sont importantes. Il peut être difficile de les définir par la variété des essences et le peu de coloris, mais on remarque quand même des concordances. L’omniprésence du vert et des points d’eau permet de mettre en valeur les essences colorées, sans compter l’Homme et la faune parfois présents.

Bibliographie

LA FERME ORNEE DE CARROUGES, Histoire de l’art des jardins, Dossier, 2014
CHOMARAT-RUIZ Catherine, « Jardins – Esthétique et philosophie », Encyclopediae Universalis, [consulté le 9/05/16]
FATON Jeanne (dir.), Les jardins de la Grèce antique à l’époque moderne, Dossiers d’Archéologie n°375, Quetigny, Faton, 2016
GRIMAL Pierre, LEVY Maurice, « Jardins – De l’Antiquité aux Lumières », Encyclopediae Universalis, [consulté le 9/05/16]
IMPELLUSO Lucia, Jardins, potager et labyrinthes, Paris, Hazan, 2007
VAN ZUYLEN Gabrielle, Tous les jardins du monde, Paris, Gallimard, 1994

Article d’Andres Camps

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