Rencontre avec Claire Barbillon, directrice de l’Ecole du Louvre

Avez-vous choisi d’être directrice de l’Ecole du Louvre et pourquoi ?

Oui bien sûr c’est mon choix. D’abord, vous savez, quand on devient directrice de l’Ecole du Louvre c’est forcément un choix. C’est un poste qui, comme tous les postes de l’Ecole, paraît administrativement et on répond à la parution de ce poste. On ne peut pas être directeur de l’Ecole du Louvre malgré soi.

Ensuite, pourquoi ai-je eu envie de me présenter à ce poste ? Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord, j’ai deux passions dans ma vie : la pédagogie et la recherche, mais avant tout je suis une enseignante en histoire de l’art. Les questions pédagogiques me passionnent et les étudiants me passionnent. Parce que lorsqu’on aime la pédagogie, on aime les jeunes, on a envie de transmettre et de faire en sorte que la discipline qu’on aime vive à travers les générations suivantes.

La deuxième raison, c’est que je trouve que l’Ecole du Louvre est un établissement d’enseignement de l’histoire de l’art, de l’archéologie et des études muséales passionnant et unique au monde. Cela se traduit pour moi par ce type d’enseignement très spécifique qui est proche des musées, des œuvres, des objets. Cela correspond en tout cas à l’histoire de l’art que j’ai envie de promouvoir et de transmettre.

Dans ma vie, j’ai toujours été à cheval entre l’enseignement supérieur et les musées. J’ai été d’abord professeur de lycée, très brièvement, puis j’ai travaillé au musée d’Orsay pendant 14 ans. J’ai eu cette chance incroyable d’être recrutée au musée d’Orsay un an avant l’ouverture. Après quoi je suis revenue à l’université pour être enseignant-chercheur dans plusieurs universités. Et puis il y a eu aussi une autre chance : Philippe Durey, mon prédécesseur, m’a demandé de venir à ses côtés pour être directrice des études de l’Ecole de 2003 à 2011. C’est là que j’ai eu envie de faire vivre la pédagogie dans cette maison, de développer des liens avec les musées, des liens avec l’international, de faire en sorte que les diplômes de l’Ecole soient reconnus aux grades de diplômes universitaires. Après, à nouveau, je suis repartie faire mon métier d’enseignant-chercheur à Poitiers. A vrai dire, j’aurais pu finir ma carrière là-bas, j’avais des étudiants que j’aimais beaucoup et j’étais un professeur heureux.

C’est à ce moment là que j’ai su que Philippe Durey partait. Je me suis posé la question de sa succession et j’ai eu envie de revenir à l’Ecole, cette fois-ci pour ce nouveau poste qui va me permettre, j’espère, de faire faire un pas de plus à l’Ecole. Un pas de plus vers une certaine modernité notamment, tout en conservant son ADN spécifique. Pour moi, l’Ecole doit rester l’Ecole, un établissement unique au monde, spécifique, qui a bien sa place au ministère de la Culture et au plus près des musées. Je souhaite qu’on affirme et qu’on affermisse cette spécificité.

Est-ce que l’enseignement à proprement parler va vous manquer à l’Ecole du Louvre ?

Oui et non. Oui, dans le sens où j’aime vraiment enseigner et quand on laisse de côté quelque chose qu’on aime, cela vous manque. Non, dans le sens où je suis aussi arrivée à un moment de ma vie où on est tenté par l’aventure qui consiste à organiser l’enseignement, à prendre un petit peu de distance et à réfléchir avec d’autres. Vous savez quand on est directrice, on n’est pas toute seule, on est entourée d’un certain nombre d’équipes qui sont toutes passionnées. L’une de mes premières décisions en arrivant ici est d’ailleurs de rencontrer chaque agent de l’Ecolepour approfondir ma connaissance de chaque métier de l’Ecole. Une partie de mon emploi du temps est donc consacrée à ces rencontres. J’en suis à peu près aux deux tiers, mais je n’ai pas fini puisqu’il y a à peu près 95 agents permanents à l’Ecole du Louvre !

Je trouve qu’à un moment on ne peut pas tout faire, pour répondre à votre question. On ne peut pas enseigner en prise directe et essayer de prendre des décisions pédagogiques pour un établissement qu’on veut conduire d’un point à un autre.

Vous me verrez parfois venir vous parler dans les amphis, vous rencontrer par l’intermédiaire des correspondants pédagogiques, je ne pourrai pas rester en retrait. Il est important pour moi de maintenir un contact avec les élèves.

Il y a quand même une chose que je garde de mon enseignement, ce sont mes doctorants. J’ai quelques doctorants, des élèves de troisième cycle dont je dirige le travail de thèse, je ne veux pas les laisser en cours de route.

Ce qui a beaucoup marqué lorsque vous êtes arrivée à ce poste, c’est que vous êtes la première femme non conservatrice de musée à diriger l’Ecole. De quelle manière pensez-vous que cela peut impacter votre mandat ?

Je suis pour une égalité rigoureuse entre hommes et femmes dans le milieu du travail. C’est-à-dire que je crois qu’une société moderne doit être mixte. Je pense que toutes les formes de mixité, homme-femme, mais aussi sociale, sont un ferment formidable de vie dans notre société moderne.

Cela étant, le fait que je sois une femme, mise à part une attention toute particulière à la réussite des femmes et des jeunes filles, ne va pas spécialement influencer mes décisions à la tête de l’établissement. Un homme peut tout aussi se préoccuper de la réussite des jeunes filles. Cependant, je suis toujours choquée lorsque j’arrive dans une réunion où il y a une très petite minorité de femmes, où même une minorité d’hommes. Pour moi l’absence de mixité n’est pas un gage de réussitequelque soit le contexte.

Si vous voulez, être une femme à la tête de l’Ecole, c’est formidable parce qu’il faut une alternance et c’est vrai que depuis 1882 elle a été inexistante. Etre une universitaire cela a plus de sens, ou même cela pose peut-être plus question. Vous savez bien que l’Ecole du Louvre est organiquement liée aux musées, et je compte bien qu’elle le reste. D’ailleurs c’est de là que vient l’existence des cours organiques. Je pense que je n’aurais pas été choisie à ce poste si je n’avais pas fait une carrière double. J’ai quand même passé 14 ans dans un musée et déjà huit ans à l’Ecole du Louvre. C’est beaucoup d’années de ma vie professionnelle. Je suis convaincue que l’Ecole doit rester l’Ecole des musées de France.

Ensuite, ce que mon point de vue d’universitaire peut apporter à l’Ecole ce sont deux choses : d’abord mon attention première portée aux questions pédagogiques : l’enseignement est le cœur de ma vie ; deuxièmement ma connaissance du système universitaire, français et étranger. J’ai une certaine carrière derrière moi, donc j’ai de l’expérience, notamment en termes de partenariats. Je pense qu’il est légitime que l’Ecole rayonne dans le monde universitaire au-delà des frontières. Il me semble que c’est peut-être plus facile pour moi que pour un conservateur de comprendre comment fonctionne ce monde de l’enseignement supérieur. Vous avez besoin de passerelles. D’autant plus qu’on est à une époque où il est assez rare que l’on conduise son projet d’études et de vie professionnelle de manière totalement linéaire.

En gros, vous êtes une génération qui, par rapport à la mienne, a plus d’inquiétudes au sujet de l’emploi, et c’est normal. Mais ce que vous avez de mieux que lorsque j’avais votre âge, c’est votre souplesse de carrière. J’ai eu la chance que pour ma génération ne se soit pas posée la question du chômage. On sortait de nos études et on n’avait pas trop peur de ne pas trouver de travail, c’était normal. C’était ce qu’on appelle les Trente Glorieuses, une situation économique du pays où on n’avait pas ce souci. D’un autre côté, lorsqu’on s’engageait dans une voie en général on y restait pendant toute une carrière.

Vous avez cité l’insertion professionnelle comme étant l’une de vos priorités, pouvez vous détailler un peu plus concrètement comment vous compter mettre ça en œuvre ?

L’Ecole doit idéalement conduire tous ses diplômés à un métier en rapport avec l’Art, l’histoire de l’Art, la culture, le patrimoine. On doit idéalement tendre au 100%, évidemment ce n’est pas simple. Même si l’Ecole, les statistiques le montrent, professionnalise bien. Il n’y a pas de constat d’échec à l’Ecole, les statistiques sont faites avec sérieux. Mais je voudrais que cela soit un pas de plus, encore mieux. Pour cela j’ai plusieurs idées : je vais vous donner quelques pistes, en vrac.

D’abord j’aimerais vous rendre plus ouverts aux métiers émergents, l’emploi bouge aussi. Les logiques d’emploi bougent. Il y a encore une quinzaine d’années les élèves visaient principalement les métiers de la fonction publique et le marché de l’Art.

Je me préoccupe de tous les élèves diplômés, pas seulement du petit nombre, et je m’en réjouis, qui rejoindront les conservateurs du patrimoine et franchiront les portes de l’INP. C’est très bien et très important qu’il y ait ce lien entre les deux établissements et cette classe prépa qui fait le lien. Mais l’ensemble des élèves est beaucoup plus vaste que cela.

Il y a des métiers liés au numérique et au tourisme dans ce qu’il a de plus exigeant. La France est un pays dans lequel le tourisme est très vivant très fort, et il faut qu’il existe un tourisme de très grande qualité. Il y a des gens qui viendront en France pour des prestations intellectuellement riches. Pour cela les langues vivantes sont juste fondamentales. Pour cela il faut privilégier les ouvertures linguistiques et renforcer les langues à l’Ecole, c’est une piste forte pour mieux professionnaliser.

Une autre piste : il faut pousser les élèves à faire des stages en région. J’ai passé trois ans à Poitiers, dans le Poitou-Charentes, qui est une région formidable, où il y avait des offres d’emploi dans le domaine culturel et patrimonial qui ne trouvaient pas toujours preneurs. Il y a des petits et moyens musées dans le maillage français qui sont parfois polyvalents, et qui méritent d’être connus et valorisés. Il y a des liens avec les territoires auxquels à mon avis les élèves ne pensent pas encore. Et je pense favoriser, de diverses manières, cette mobilité des élèves de l’école. Déjà, mon prédécesseur a permis l’existence d’une année de césure, pour des stages, des cursus complémentaires ou des expériences à l’étranger, mais les expériences en région, c’est bien aussi.

D’autres pistes pour favoriser l’insertion professionnelle seraient de permettre de passer les concours de la fonction publique quand ils se présentent.  Il ne faut pas oublier ce réservoir très important de métiers qui est lié à la fonction publique d’Etat et à la fonction publique territoriale. Il y a aussi des start-ups qui démarrent, il faut ouvrir les élèves à toutes les opportunités. Je suis très contente que l’Ecole ait en son sein la Junior entreprise qui est une véritable pépite.

Vous avez mentionné, dans une interview, la possibilité de mettre en place des cours d’HGA en anglais, pouvez-vous vous nous en dire plus sur les modalités de ces cours ?

C’est un peu prématuré que je vous réponde maintenant sur la mise en place du dispositif de renforcement des langues. J’ai effectivement l’intention d’accentuer la place des langues dans l’enseignement à l’Ecole mais je ne préfère pas faire un effet d’annonce. Avec la direction des études et le secrétariat général, nous formons une équipe, et il y a de nombreux services qui travaillent directement avec moi. Cela fait deux mois que je suis là. Je ne compte pas aller lentement, mais je compte aller raisonnablement concernant la mise en place des réformes. Vous en saurez bientôt plus.

Y a-t-il d’autres projets pour l’Ecole dont vous souhaiteriez nous parler ?

 Je vais vous parler d’un projet qui me tient vraiment à cœur pour l’Ecole, c’est de créer en son sein un Centre d’Etudes et de Recherche. C’est une structure plutôt faite pour le troisième cycle et pour faire qu’au cœur de l’Ecole, il y ait une recherche visible, active. C’est important pour un établissement d’enseignement supérieur de donner toute sa place à la recherche. Vous remarquerez que ces temps-ci, au sein des musées se créent des centres de recherche. Versailles a son centre de recherche depuis déjà longtemps ; au Louvre, il y a le centre Dominique-Vivant Denon ; Orsay va bientôt créer son centre de recherche. Je crois qu’un tel centre à sa place aussi à l’Ecole, forte de ses 74 élèves de troisième cycle, qui préparent une thèse ici, à l’Ecole, très souvent en partenariat avec des universités. C’est important que ces élèves se rencontrent, travaillent ensemble, montent des projets de recherches, des projets d’étude. On a déjà une revue en ligne, qui s’appelle Les cahiers de l’Ecole du Louvre. Est-elle assez lue par les élèves ? Il faut donner une dynamique là aussi, faire faire un pas de plus à cette recherche, par exemple en invitant des professeurs étrangers à venir faire un séjour, en invitant des jeunes chercheurs à se rencontrer, en dynamisant encore un peu plus cette politique de recherche. C’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur et que je vais mettre en place progressivement mais fermement.

Oui, l’insertion professionnelle est vraiment une priorité pour moi, mais il y a une autre priorité : c’est la réussite des étudiants dans leurs études, tout simplement. J’ai l’intention de tout mettre en œuvre pour que les élèves trouvent de bonnes conditions pour réussir. Cela à l’air d’être basique, mais c’est l’essentiel d’un établissement : offrir les meilleures conditions possibles pour la réussite de ses élèves. Cela veut dire favoriser le bien-être des élèves à l’Ecole mais aussi mettre en place des dispositifs pédagogiques qui accompagnent ceux qui en ont besoin, en particulier en première année. Parce que je pense que les élèves qui ont passé et réussi le test ont besoin d’être confortés pour entrer dans l’originalité de notre maison, l’originalité de notre processus pédagogique. Accompagner et prioriser la réussite des élèves, c’est une priorité.

Qu’entendez vous, plus exactement, par « de bonnes conditions » ?

Il est évident qu’il y a des choses que l’on ne pourra pas changer, qui sont à la fois formidables et un peu compliquées, par exemple, les murs dans lesquels nous sommes, la situation physique de l’Ecole du Louvre. C’est à mon avis juste merveilleux, l’Ecole étant très belle et située en plein coeur de Paris, entre les plus grands musées de Paris, ce qui est un atout formidable. Vous en connaissez aussi les côtés un petit peu négatifs. L’Ecole n’est malheureusement pas immense. J’aurai adoré qu’elle fût plus grande, je ne peux pas pousser les murs. Je ne peux pas y mettre, par exemple, un grand restaurant universitaire, un truc bête, mais qui serait tellement pratique. Mais je ne peux pas creuser non plus, la Seine rentrerait ! Il y a des choses que l’on peut imaginer pour favoriser le bien-être des étudiants et il y a des choses que je n’arriverai pas à faire.

Je connais les attentes des élèves sur un certain nombre d’éléments de bien-être : un peu plus de places à la bibliothèque, une fontaine d’eau chaude, des dispositifs qui permettent de vivre un peu mieux dans ce bâtiment. Ce sont des choses auxquelles je pense.

Il y a d’autres solutions aussi pédagogiquement parlant. Je pense que la grande richesse de l’Ecole, c’est d’avoir des enseignants professionnels. Mais en même temps, certains d’entre vous ont peut-être besoin d’être accompagnés d’un peu plus près. On devrait réfléchir notamment sur l’apprentissage des méthodes de travail. C’est vrai que vous êtes très divers quand vous arrivez en première année : certains sortent du bac, d’autres ont fait une hypokhâgne, une khâgne, d’autres ont fait une licence, d’autres sont en reprise d’étude parce qu’ils sont en deuxième partie de vie. C’est très divers cette population, donc ses attentes sont diverses. Certains vont être très à l’aise dans la prise de note, d’autres ne vont pas l’être. Parce qu’aujourd’hui, en sortant de terminale, parfois, on n’est pas si à l’aise que cela. J’ai envie d’étudier des propositions qui viseraient à pouvoir accompagner ceux qui sont un peu déroutés par la manière très autonome de travailler à l’Ecole, parce qu’on vous demande une vraie autonomie. Pour certains, c’est très naturel d’être autonome, pour d’autres non.

Il y a une vraie richesse qui est contenue par la principe de vos cours de spécialité et qui consiste à vous rencontrer entre plusieurs niveaux. C’est formidable, mais cela peut être un peu déroutant, parce que le professeur s’adresse aux trois niveaux en même temps.

En parlant d’une richesse des rencontres inter-promotions, que pensez-vous de la vie associative de l’Ecole ?

La rencontre avec le BDE a été pour moi un temps fort de mon arrivée. Je suis assez admirative de l’implication des jeunes que j’ai rencontrés. Leur implication, leur sérieux et leur joie de vivre, le désir de faire vivre quantité d’activités diversifiées. Je n’ai pas encore rencontré la Junior Entreprise. Mais pour moi la rencontre avec le BDE a été un temps fort particulièrement apprécié.

Juste pour le plaisir d’être dans les coulisses, pourriez-vous nous raconter la création du musée d’Orsay, puisque vous y étiez ?

C’était une expérience formidable, parce qu’imaginez comme c’était enthousiasmant d’être à la veille de l’ouverture d’un musée, qui était en plus d’un genre nouveau. Le musée d’Orsay a été conçu comme un musée pluridisciplinaire. A l’époque, on était porté par le directeur Michel Laclotte, qui dirigeait l’équipe de préfiguration. C’était très intéressant pour moi, jeune prof de lettres, car à cette époque, j’avais enseigné deux ans au lycée et j’avais fait un double cursus lettres classiques et histoire de l’art.

Je suis arrivée dans un musée qui créait son service culturel à partir de rien. Un service culturel de musée, à ce moment-là, était assez novateur : on devait concevoir la politique à l’égard des publics, notamment lycéens et des professeurs. C’est-à-dire des projets de visites en autonomie pour les professeurs, des activités pour les lycéens… C’était d’autant plus intéressant que, comme le musée était pluridisciplinaire, on pouvait concevoir des ponts entre peinture, sculpture, objets d’arts, naissance du cinéma, littérature et musique. Je me souviens de l’enthousiasme qu’on avait dans notre équipe, à essayer de créer des pistes de visites, des thèmes… On avait créé une collection de petites publications qui s’appelaient Les carnets parcours qui étaient des carnets de publications thématiques. On a aussi créé les premiers CD-Roms de musée, c’était le début de ce genre de support.

Il y avait une très bonne entente entre les conservateurs et les membres du service culturel. Les deux équipes collaboraient beaucoup. C’est à cette période que j’ai petit à petit choisi mon champ de recherche qui est toujours le mien aujourd’hui, à savoir la sculpture du XIXe siècle. Tout est né à l’époque d’Orsay. Et après j’ai fait ma thèse, mon habilitation à diriger des recherches. Les livres que j’ai pu écrire concernent surtout la sculpture.

Avez-vous un dernier message pour les élèves ?

 Oui, un message double qui est de s’investir au maximum dans leur travail, mais aussi de s’investir en toute sérénité et avec plaisir. Je crois que plus on travaille ce qu’on aime, plus on est heureux. C’est ce que je vous souhaite à tous, d’aller à fond, de vivre à fond votre expérience étudiante à l’Ecole du Louvre.

Une interview menée en collaboration par le Louvr’Boîte et Florilèges,
Lisa Fidon et Ariane Da Cunha

photo de couverture : copyright Lola Meyrat

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