Cléopâtre Séléné. De la fille d’Antoine et Cléopâtre VII à la reine de Maurétanie

Connaissez-vous Cléopâtre Séléné ? Fille des célèbres Antoine (Marc Antoine) et Cléopâtre VII, elle sera l’unique survivante de sa famille après le suicide de ses parents défaits par Octave futur Auguste. Emmenée à Rome pour être mariée à un prince berbère, elle deviendra ensuite reine de Maurétanie (Maroc et Algérie actuels)…

Cet article tentera de revenir sur la vie de Séléné qui est encore aujourd’hui mal connue et dont nous conservons peu de représentations. Un destin qui se mêle pourtant aux grands moments de la guerre civile romaine après l’assassinat de Jules César, l’opposition entre Antoine/Cléopâtre et Octave, la fin de la République romaine qui aura duré plus de 500 ans et l’avènement du premier empereur, Auguste.

Note : Nous préférerons tout au long de l’article le nom d’ « Antoine » en lieu et place de celui de « Marc Antoine » comme il est parfois encore appelé aujourd’hui. Les noms romains fonctionnant selon le système du trinomina, soit les trois noms, « Marc-Antoine » est ainsi la traduction littérale du pronomen et du nomen « Marcus Antonius ». Il ne possède en effet pas de cognomen, le nom de sa gens (famille). Si cette traduction a longtemps été en vigueur, il est aujourd’hui admis que l’on n’emploie que le nomen pour qualifier un citoyen romain. A titre d’exemple, on parle ainsi de Iulius (Jules) Caesar (César) et non pas de Caius Iulius Caesar, son trinomina complet.

 

L’enfance en Egypte

Durant l’hiver 41-40 av. J.-C,  la reine d’Egypte Cléopâtre VII et le général romain Antoine mènent ce qu’ils appellent une « vie inimitable » à Alexandrie. Dans ce qui semble être un luxe extrême, comme le raconte Plutarque, le couple va s’assimiler à des divinités égyptiennes et romaines. Antoine se fait représenter en Dionysos/Osiris quand Cléopâtre devient Aphrodite/Isis. Elle apparaît également en Séléné, la déesse romaine de la pleine lune et la sœur du soleil.

Cléopâtre et Antoine se sont rencontrés en 41 av. J.-C à Tarse (Egypte). La reine, ancienne amante de Jules César dont elle a eu un fils, avait alors accueilli le général romain sur une barque somptueuse, le subjuguant par la même façon . Dès lors, bien qu’Antoine soit encore marié, il résidera avec la reine Cléopâtre en son palais d’Alexandrie.

A la fin 40-début 39, naissent les premiers enfants du couple : les jumeaux Alexandre Hélios (le soleil) et Cléopâtre Séléné (la lune). 

Trois ans plus tard, en 36, la reine Cléopâtre VII accompagne Antoine dans une expédition contre les Parthes qui les mène jusqu’à l’Euphrate, d’où il ressortira victorieux. La même année naît leur troisième enfant, Ptolémée Philadelphe (celui qui aime son frère et sa sœur, en grec).

De retour d’Asie mineure, Antoine célèbre à Alexandrie son triomphe sur les Parthes en reprenant la tradition romaine qui veut qu’à Rome un général victorieux organise un cortège dans la ville pour montrer les richesses et prisonniers ramenés du conflit. Nous sommes alors en automne 34 et Antoine imagine le partage de l’empire romain entre les enfants qu’il a eus de Cléopâtre : 

Carte des projets de donations d'Antoine à ses enfants qu'il a eu avec Cléopâtre VII
Carte du projet de donations d’Antoine en 34 av. J.C. En vert foncé : l’Egypte ptolémaïque qui doit échouer à Cléopâtre VII et le fils qu’elle a eu de César, le bien nommé Césarion.      Crédits : Howard Wiseman

Alexandre Hélios doit recevoir l’Arménie, le royaume Mède (une région iranienne) et Parthe (aujourd’hui le Pakistan, l’Afghanistan et une partie de l’Inde). Le cadet, Ptolémée, aurait la Phénicie, la Syrie du Sud et la Cilicie orientale (aujourd’hui la Turquie). Quant à leur unique fille, Cléopâtre Séléné, elle, devrait régner sur la Cyrénaïque (une région de Libye) et la Crète.

Sauf que rien ne se passe comme prévu.

L’opposition entre Octave et Antoine/Cléopâtre VII

Plus de dix ans après l’assassinat de Jules César aux Ides de mars de 44 av. J.-C, son héritage politique est toujours aussi disputé. Son fils adoptif, Octave, âgé de 30 ans, convainc le Sénat qu’Antoine représente une menace pour la sûreté des territoires romains depuis qu’il a pris l’Arménie et placé à sa tête son fils Alexandre Hélios. De plus, Cléopâtre garde auprès d’elle l’unique fils de César, Césarion, qui pourrait revendiquer son héritage.

Auguste
Portrait d’Auguste (Octave) de type Prima Porta, marbre, début du Ier siècle ap. J.-C, conservé au Louvre. Crédits : Marie-Lan Nguyen

L’inimitié entre Octave et Antoine se renforce davantage lorsqu’en 32 av. J.-C Antoine décide de répudier sa femme, Octavie, au profit de Cléopâtre VII qu’il aurait épousé bien que les sources divergent sur ce point.  Sauf qu’Octavie n’est rien de moins que la sœur cadette d’Octave et vue comme l’incarnation de la citoyenne romaine respectable. Cette décision fait scandale et la propagande d’Octave s’en nourrit abondamment. 

L’année suivante, le 2 septembre 31 av. J.-C, débute la célèbre bataille navale d’Actium qui voit s’opposer d’un côté les flottes romaines d’Octave et de l’autre, celles d’Antoine et Cléopâtre VII. L’Egypte est l’une des plus grandes puissances maritimes en Méditerranée mais c’est pourtant Octave qui en sort vainqueur. Suite aux redditions successives de son armée, sur mer puis sur terre, Antoine décide de s’enfuir.

Il rejoint son épouse Cléopâtre, réfugiée dans un mausolée qu’elle a fait construire à la hâte. La pensant morte, il tente de se suicider en se transperçant d’une épée, à la manière des généraux romains. Il n’y réussit finalement pas, et Cléopâtre, en l’entendant, fait remonter son corps jusqu’à une fenêtre de son mausolée. Avec ses serviteurs, elle tente de le sauver, mais après plusieurs jours d’agonie, Antoine finit par décéder

Octave craignant à juste titre que Cléopâtre n’en fasse de même, dépêche des envoyés pour aller à sa rencontre. Il promet de ne pas la faire figurer avec ses enfants comme prise de guerre dans le cortège de son triomphe à Rome. Cléopâtre feint d’accepter mais se suicide ensuite, piquée vraisemblablement par un serpent.

Nous sommes en 30 av. J.-C. Les jumeaux Alexandre Hélios et Cléopâtre Séléné à peine âgés de dix ans ainsi que leur frère cadet Ptolémée Philadelphe de six ans se retrouvent orphelins et sont envoyés en exil à Rome.

Etre la fille d’Antoine et Cléopâtre VII après la bataille d’Actium

En août 29 av. J.-C, contrairement à la promesse d’Octave les enfants d’Antoine et Cléopâtre VII figurent bien dans le cortège de son triomphe. Son faste rappelle celui du quadruple triomphe de César célébré en 46 av. J.-C. Plusieurs historiens romains racontent que les chaînes étaient si lourdes pour les trois enfants, qu’ils n’arrivaient pas à marcher et que cette situation avait suscité une forte empathie parmi la foule.

Les trois orphelins sont ensuite placés chez la première épouse d’Antoine et sœur d’Octave, Octavie, qui va les élever. Ils vivent dans sa résidence du Palatin, sur les hauteurs de Rome. L’apparente sérénité qui les entoure est bousculée par les assassinats d’Antyllus, le fils aîné d’Antoine et Octavie, puis de Césarion tous deux trahis par leur précepteur. Alexandre Hélios et Ptolémée Philadelphe disparaissent ensuite, sans que l’on sache véritablement ce qu’il est advenu d’eux. Tous ont été probablement vus comme des menaces potentielles au règne d’Octave puisqu’ils pouvaient revendiquer l’héritage parental.

A Rome, Cléopâtre Séléné se retrouve donc être la dernière héritière d’Antoine et Cléopâtre VII.

Buste de Juba II jeune
Buste de Juba II, copie en gypse d’un original en marbre, trouvé en Italie et conservé à la Carlsberg Glyptothek de Copenhague Crédits : K. Fittschen

Séléné n’est pourtant pas seule. Elle vit avec les cinq enfants d’Octavie ainsi que d’autres jeunes princes étrangers en exil. Parmi eux, le fils du roi numide Juba Ier, Juba II, né en 52 av J.-C et qui a donc une vingtaine d’années. Juba II et Cléopâtre Séléné ont un destin étonnamment similaire : leurs parents respectifs ont été vaincus par Rome et ont choisi le suicide. Tous deux ont été ensuite envoyés en exil à Rome et recueillis par Octavie, la sœur d’Octave, qui les élève comme ses enfants.

Juba Ier, le père de Juba II, s’est suicidé après la défaite de Thapsus face aux Romains menés par Jules César. De surcroît, comme Cléopâtre Séléné et ses frères, Juba II a probablement défilé dans le cortège du quadruple triomphe de Jules César qui célébrait sa victoire sur l’Afrique.

Juba et Séléné grandissent donc ensemble, dans un milieu culturel raffiné et chacun sont reconnus pour leur intelligence. Séléné ne semble pas avoir hérité de la célèbre beauté de sa mère, comme plusieurs de ses portraits en témoignent.

Buste de Cléopâtre Séléné
Buste de Cléopâtre Séléné, marbre, Ier siècle av. J.-C, conservé au musée archéologique de Cherchell

En 17 av. J.-C, Octave reçoit des mains du Sénat le titre honorifique d’imperator (empereur). Il se fera désormais appeler Auguste César en référence à son père adoptif. Et puisqu’Antoine et Cléopâtre VII sont morts, que l’Afrique est devenue un protectorat romain, Auguste est désormais « le seul maître du monde » selon l’expression consacrée par l’historien Pierre Cosme.

Pour assurer son règne qui s’avérera très long, Octave nouvellement Auguste décide d’unir les deux descendants des anciens ennemis de Rome.  Vers 19 av. J.-C, Auguste marie Cléopâtre Séléné à Juba II. Cette dernière a alors une quinzaine d’années. Par ce mariage, l’empereur veut s’assurer de leur soutien. En effet, ne les a-t-il pas fait élever tous deux par sa propre sœur ? Ne les a-t-il pas épargnés ? N’ont-ils pas grandi en milieu romain ?

 

La reine berbère

Juba et Séléné partent pour l’Afrique et s’installent à Iol, aujourd’hui Cherchell en Algérie. Ils l’a font immédiatement baptiser Césarée (Caesarea) en l’honneur de leur protecteur Auguste César. La Maurétanie correspond alors à l’Algérie et au Maroc actuels.

Carte du royaume de Maurétanie
Carte du royaume de Maurétanie sous Juba II, issue de JALLET-HUANT Monique, Les rois numides et la conquête de l’Afrique du Nord par les Romains, Presses de Valmy, 2006

A Césarée, le couple fait bâtir plusieurs monuments prestigieux qui transforment totalement la cité. Des palais sont construits, des thermes, un amphithéâtre en pierre qui peut recevoir jusqu’à 10 000 spectateurs alors même que Rome ne compte à ce moment-là que des amphithéâtres en bois de taille bien plus réduite.

L’économie connaît également un important renouveau, avec des exportations de blé, d’huile d’olive, de garum (une spécialité à base de poisson fort malodorante mais très appréciée des Romains) car la Maurétanie, avec l’Egypte, constituent le grenier de Rome.

Ils s’entourent d’un grand nombre d’œuvres d’art. Des copies sont réalisées à partir des chefs-d’œuvre de l’art grec. Ainsi Monique Jallet Huant note qu’on trouvait dans leur palais, parmi les nombreuses œuvres d’art, une copie d’un Apollon de Phidias ou encore une Déméter de l’école de Praxitèle. Cléopâtre Séléné apparaît sur une pièce d’argenterie retrouvée à Boscoreale (Italie) où elle figure avec un sceptre en croissant de lune :

Ci-dessus : Une coupe à emblema (portrait) en argent doré issue du trésor de Boscoreale conservé au Louvre dont la datation se situe entre la fin du Ier siècle av. J.-C et la première moitié du Ier siècle ap. J.-C.

Il semble que la figure féminine au centre de la coupe soit un portrait plus qu’une allégorie de l’Afrique. Mais est-ce Cléopâtre VII qui se fait représenter sous les traits de Séléné arborant un croissant de lune en sceptre (à droite), ou sa propre fille qui porte le nom de la déesse lunaire ?

Crédits : © 1997 RMN / Hervé Lewandowski


Césarée n’est pas la seule ville à être embellie, le couple royal s’attache également à magnifier des cités jusque là secondaires, comme celle de Volubilis au Maroc et de Tipasa à quelques kilomètres d’Alger, pour laquelle nous avions déjà dédié un article.

Grand passionné de littérature, Juba II fait aménager une bibliothèque à partir des manuscrits sauvés de l’incendie de Carthage. Lui-même écrit, mais malheureusement aucunes de ses œuvres ne nous seraient parvenues jusqu’à aujourd’hui. Parmi elles, on comptait une Histoire des origines de Rome ou de l’Arabie, ainsi que des traités de peinture, de théâtre, de philosophie et même de médecine.

Deniers de Cléopâtre Séléné et Juba II
Deniers en argent de Cléopâtre Séléné et Juba II, retrouvés à Césarée et passés en vente en 2007. Crédits : CNG Auction

Son mari ayant reçu d’Auguste le titre de rex (roi), Cléopâtre Séléné devient regina (reine) comme cela est parfois visible sur leurs monnaies. Or selon Michèle Coltelloni-Trannoy, ce titre n’a jamais été attribué à une femme romaine. Même si on reconnaît la souveraineté de certaines femmes, comme l’illustre mère de Cléopâtre Séléné, elles ne reçoivent pas le titre de reine. Il aurait alors pu être accordé par Juba II lui-même. Pour Coltelloni-Trannoy, il donne un lustre au couple maurétanien mais il serait abusif de penser que Séléné eut été associée au pouvoir de son époux ou que le royaume fusse partagé entre eux deux.

Pourtant, Juba II adopte des coutumes ptolémaïques (la dynastie à laquelle appartenait Cléopâtre VII) sous l’influence de sa femme. Sur ses portraits disparaissent ainsi les signes distinctifs des Numides comme la barbe, au profit d’une coiffure grecque comme sur ce très beau bronze retrouvé à Volubilis, ci-dessous. Juba apparaît portant un diadème, la marque royale des souverains ptolémaïques dont est issue Séléné.

L’unique enfant de Juba et Séléné naît entre 19 et 10 av. J.-C et reçoit le nom de Ptolémée. La chercheuse Christa Landwehr propose l’hypothèse qu’il soit né en 14 ou en 15 av. J.-C. Il est probable que Séléné ait eu un deuxième enfant, une fille, mais les sources sont lacunaires quant à son existence. En 40 ap. J.-C, pour des motifs obscurs, Ptolémée sera assassiné sur ordre de l’empereur Caligula et le royaume de Maurétanie deviendra dès lors annexé à l’Empire romain pour n’y devenir plus qu’une simple région.

Quant à Ptolémée, après l’avoir fait venir de son royaume, puis accueilli avec honneur, il [Caligula] le fit tout à coup mettre à mort, simplement parce qu’il s’aperçut qu’en entrant dans l’amphithéâtre où lui-même donnait un spectacle, il avait attiré tous les regards par l’éclat de son manteau pourpre.

Suétone, Caligula, 35, 2

La date de la mort de Cléopâtre Séléné est inconnue. Le poète Crinagoras de Mitylène rapporte que le jour d’une éclipse lunaire, le 1er mars en 5 av. J.-C, est décédée une Séléné. Il lui consacre une élégie (éloge funèbre) que nous avons conservée [version en anglais] :

The moon herself grew dark, rising at sunset, 

Covering her suffering in the night,

Because she saw her beautiful namesake, Selene, 

Breathless, descending to Hades, 

With her she had the beauty of her light in common,

And mingled her own darkness with her death.

Crinagoras de Mytilène, Elégie de Séléné 

Enfin, Juba II se serait remarié avec une princesse de Cappadoce, Glaphyra. Or cette dernière épouse un certain Archélas de Judée en 6 ap. J.-C, donc après la mort de Juba II.

Il est ainsi fort probable que Cléopâtre Séléné soit décédée en l’an 5 av. J.-C.

Selon la légende, Séléné aurait été inhumée dans un grand mausolée sur la route reliant Tipasa à Césarée encore aujourd’hui appelé « le tombeau de la chrétienne ». Sa forme, en tumulus, pourrait rappeler le mausolée de la famille d’Auguste, à Rome.

Tombeau dit de la chrétienne
Mausolée dit tombeau de la chrétienne, photographie prise en 2004, Crédits : Yelles

 

Cléopâtre Séléné, aujourd’hui

Bien que l’histoire de Séléné soit encore aujourd’hui mal connue, que ce soit dans la datation des grands moments de sa vie qui restent sujets à débat, ou son réel impact dans le règne artistiquement florissant de Juba II, la reine de Maurétanie va connaître un certain succès dans la fiction.

Séléné va jusqu’à inspirer des péplums hollywoodiens des années 1960, comme Cleopatra’s Daughter (traduit en français par La vallée des Pharaons). L’histoire se situe après la bataille d’Actium mais se révèle totalement farfelue. Seule la prestigieuse filiation de Séléné semble avoir un intérêt, comme le montre l’affiche :

Affiche Cleopatra's Daughter
Fernando Cerchio, Cleopatra’s Daughter (La vallée des pharaons), 1960. Avec Debra Paget dans le rôle-titre qui jouera plus tard chez Fritz Lang.

Il en sera de même dans la littérature du XXe siècle, où Cléopâtre Séléné n’existe le plus souvent que par sa prestigieuse filiation.

Dès les années 1980 surgissent ensuite de nombreuses monographies qui entendent rétablir la véritable histoire de Séléné, ses états d’âme en tant qu’unique survivante des enfants d’Antoine et Cléopâtre VII et son mariage avec Juba II ainsi que la manière dont elle a vécu parmi la famille d’Auguste.

Particulièrement romancées, ces monographies livrent un portrait très actuel d’une reine dont nous n’avons que peu de sources directes (pas de textes, quelques portraits…). Nous pourrons par exemple citer le dernier livre de Françoise Chandernagor, de l’Académie Goncourt, paru en 2017 et qui clôt son cycle de trois tomes sur la reine berbère.

 

Un immense merci à Monique Jallet-Huant, historienne spécialiste des Numides, pour ses conseils avisés. 

 


Bibliographie & Webographie

 

CHAUVEAU Michel, L’Egypte au temps de Cléopâtre, Paris : Hachette, 1997

COLTELLONI-TRANOY Michèle,

Le royaume de Maurétanie sous Juba II et Ptolémée, Paris : CNRS éditions, 1997

« Juba », In : Encyclopédie berbère, 25 | Iseqqemâren – Juba, Aix-en-Provence, Edisud, 2003, pp. 3914-3938 (vous pouvez le consulter gratuitement ici)

JALLET-HUANT Monique, Les rois numides et la conquête de l’Afrique du Nord par les Romains, Charenton-le-Port : Presses de Valmy, 2006

LANDWEHR Christa, « Les portraits de Juba II, roi de Maurétanie, et de Ptolémée, son fils et successeur », In : Revue archéologique, 2007/1 (n° 43), pp. 65-110. (vous pouvez le consulter gratuitement ici)

LE BOHEC Yann, Histoire de l’Afrique romaine : 146 av. J.-C – 436 ap. J.-C, Paris : Editions Picard, 2005

SWENTZEL Christian-Georges, Cléopâtre, Que sais-je?, Paris : PUF, 1999

3 commentaires

  1. Très bon travail de recherche sur cette reine berbère « oubliée  » qui a beaucoup fait pour son peuple son mausolée mérite d’être valorisé au même titre que celui De volubilis mais cette contrée De part tous les conquérants qui se sont succédés ne fait pas son travail de mémoire sur sa propre histoire.Merci d’avoir contribué à lutter contre l’oubli

    Aimé par 1 personne

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