Ariane Temkine : « Virus et antidotes : le queer coding dans le cinéma d’animation Disney (1937-1999) »

Votre ciné-club préféré et le collectif Mauvais Genre(s) vous invitent à leur prochaine conférence !

Cette année, au micro de l’amphithéâtre Dürer, venez nombreux retrouver Ariane Temkine, Chargée d’Etude et de Recherche (CER) à l’INHA, au sein du domaine « Histoire de l’art mondialisée ». Diplômée de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et de l’École des hautes études en sciences sociales, ses travaux portent sur les théories queer et féministes dans la culture visuelle et notamment dans le cinéma d’animation qui constitue sont sujet de thèse sous la direction d’Anne Lafont : « Virus et antidotes : le queer coding dans le cinéma d’animation Disney (1937-1999) ».

« Ce projet de thèse vise à comprendre le rôle de la culture populaire, et tout particulièrement des studios d’animation Disney, dans la production, le design et la diffusion des genres et des sexualités modernes. Partant du constat que dans le cinéma d’animation les références aux genres et à la sexualité abondent, mais demeurent chiffrées, le queer coding, outil d’analyse visuelle, développé en ligne et par des fans de Disney, permet d’étudier l’association récurrente entre les rôles de méchants et diverses formes de déviances aux normes de genres et de sexualités hégémoniques, endossées elles, par les héro·ïne·s. Le queer coding, concept et méthodologie expérimentale, offre la possibilité de « détotaliser » (Hall, 1973) les discours et imaginaires produits par les magnats de l’industrie du rêve, en offrant un point d’équilibre à la combinaison d’épistémologies minoritaires (études culturelles, théories féministes, queer theory, études critiques sur la race) pour faire parler Disney et éclairer les fantômes cachés dans les bobines de celluloïd » comme elle l’expose elle-même.

Déjà auteure d’un article sur le sujet, intitulé « Sorcières, Marâtres, Tyrans : Personnages de méchantes dans les longs-métrages d’animation Disney 1937-1989, ou l’incursion en dystopie masculiniste » dans les cahiers de l’École du Louvre en 2020, elle a accepté de venir partager avec nous l’avancement, si ce n’est le résultat, de ses recherches en cours. Le tout pendant 1h15 d’exposé, suivi de 45min d’échanges, une occasion pour toutes vos questions !


Rendez-vous donc le Mardi 15 février à 18 h, dans l’amphithéâtre Dürer de l’École du Louvre ! Entrée gratuite sur réservation depuis la billetterie ici. Pour les personnes n’étant pas élèves de l’École, il vous sera demandé d’envoyer un message à l’association Mauvais Genre(s) par le biais de leur instagram, leur facebook ou leur site directement.

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