
Dans la continuité de notre très belle séance de l’année dernière, le Ciné-club de l’Ecole du Louvre vous propose cette année de venir découvrir, en présence d’une partie des équipes de réalisation, sept nouveaux courts-métrages étudiants à l’occasion de l’édition 2023 de notre séance festival : Le Court Carré.
Nous remercions toutes les équipes qui ont accepté de nous partager leurs films, et la sélection aura été très compliquée. Les sept courts sélectionnés cette année nous donnent l’occasion d’explorer plusieurs univers, et c’est avec regret que nous ne pouvons présenter tous les films qui nous ont touchés. Du documentaire à la composition chorégraphique, de la déclaration d’amour musicale à l’hypothèse d’un monde sans photo, venez découvrir ce que ces jeunes cinéastes vous réservent. Pour en savoir un peu plus avant votre séance, voici quelques images et quelques informations sur les films sélectionnés. En espérant que vous aurez aussi hâte de les découvrir, que nous de vous les présenter !
Pour venir découvrir en présence de certaines équipes les sept courts-métrages sélectionnés cette année, le Ciné-club de l’Ecole du Louvre vous accueille en Amphithéâtre Dürer le lundi 27 mars à 18 h.
Avis aux personnes extérieures à l’École du Louvre ! Vous pouvez assister à la séance à condition de nous envoyer un mail avec votre nom et prénom (ainsi que ceux des personnes vous accompagnant) au minimum 48h avant la séance à cineclubecoledulouvre@gmail.com. Cette inscription est obligatoire dans le cadre du plan vigipirate, pensez donc à vous munir d’un justificatif d’identité. Il ne s’agit pas d’une réservation pour notre séance.
C’est parti, sans plus attendre, les sept films sélectionnés cette année sont :
La maison des Platiers – Lila Niel

Un petit film documentaire de six minutes qui retrace par hasard la découverte, au détour d’une route, de la maison de jeunesse de Marguerite Duras. Des plans de grande qualité nous interrogent sur notre lien au patrimoine et à la mémoire dans l’atmosphère apaisée des ruines du bâtiment.
Suffragettes BB – Lucie Gillet et Raffi Khansari

Réalisé par un duo de choc, Lucie Gillet et Raffi Khansari, ce clip amateur sur la musique Suffragettes BB d’Indochine fait voyager le spectateur entre Singapour et Paris. Filmé entièrement avec un iPhone et un stabilisateur, les six minutes de danses et d’images font la part belle au travail des masques et à une atmosphère d’immersion dans les parcs et jardins de Singapour et de Paris. Un bel hommage au groupe.
Ambitus – Louise Mejstelman

Synopsis : Joseph Lifchitz, ancien grand trompettiste de jazz américain, vit ses derniers jours dans sa chambre sous les toits. Seul avec sa musique, noyé dans le chagrin après la perte de l’amour de sa vie, une célèbre pianiste, il veut composer une dernière œuvre en sa mémoire, la plus importante ; mais il ne lui que reste peu de temps, et le deuil et la maladie l’empêchent d’en avancer l’écriture. Jusqu’à une certaine nuit, quand le son d’un piano s’élève au milieu de Paris.
Dans un huit-clos en demi-teinte, Louise Mejstelman déroule tout en musique l’histoire triste de Joseph Lifchitz, un trompettiste de jazz américain. Le film suit la structure d’un solo instrumental qui se ramifie autour de l’histoire du personnage. Comme pour un concert, les mots laissent place aux notes et aux silences parlants, rythmés uniquement par la toux du vieil homme. Une déclaration d’amour déjà primée à tous ces musiciens du jazz noirs américains.
Prochaine Station : Reynerie – Frank Hourliac, Justine Servoz, Lena Soilihi-Bastid et Mathilde Joucla

Court métrage documentaire à douze mains signé par des élève de l’ENSAV – école toulousaine de cinéma – dans le cadre d’un exercice sur le thème « le commun », Prochaine Station Reynerie aborde le sujet de la destruction des immeubles HLM Candilis dans le quartier toulousain de la Reynerie, se trouvant dans la banlieue sud de la ville. Ce quartier et ces immeubles abritent une population précaire, souvent issue de l’immigration, que la mairie tente de repousser en dehors des limites de la ville en gentrifiant la zone sous prétexte de rénovation urbaine.
Un groupe d’habitants refusant de quitter leurs appartements se bat au quotidien pour permettre la reconnaissance de leurs droits et de la valeur de leur vie dans le quartier. Rejoints par des architectes défendant l’intérêt patrimonial des immeubles Candilis, une lutte contre l’aveuglement de la municipalité est engagée depuis une dizaine d’années contre la destruction et pour la rénovation des barres d’immeubles. Les habitants sont engagés dans plusieurs actions pour se réapproprier leur espace de vie, mais malgré tout, leur quotidien est aujourd’hui de plus en plus menacé. Les expulsions et relogements se sont multipliés et la mairie reste toujours sourde face aux revendications de tous les contestataires.
La Machine à défaire la vie – Arsène Billaud

Sélectionné pour le festival du film de Clermont-Ferrand, ce court métrage de huit minutes issu de réflexions engagées pendant le confinement, nous propose un postulat original : Que faire si toutes les photos et vidéos numériques disparaissaient d’un coup ? Le film explore une réponse possible à travers des jeux de lumières colorées, et avec une grande maîtrise de la pénombre, des noirs, des processus de superposition d’images alternant avec des extraits filmés de façon classique. Un très beau court d’une très belle qualité technique.
Composition rythmique n°13 (Le tableau) – Louisa Marre

Minuit sonne à l’église du village, une ombre s’introduit discrètement dans une galerie d’art. Le titre de ce court-métrage est peut-être le plus parlant pour le décrire. Avec amusement, la réalisatrice a su structurer le vol très chorégraphique d’un tableau. Notre voleuse s’amuse à interagir de façon volontairement décalée avec les œuvres exposées, sans un bruit, à pas de loup et en entrechats. Le rythme effréné du décompte des secondes est traduit par de multiples séquences dynamiques et burlesques qui se concluent en apothéose.
Les lumières de Paris – Sarah Dubourg

Ce petit film conçu par Sarah Dubourg se présente comme un recueil d’instants pris dans le quartier du Louvre à Paris. Alternant extraits filmés et photographies sur une musique du groupe Australien Hollow Coves (Moments), le court capture un bal populaire et des scènes d’amusement dans les jardins du Palais royal. La musique teint d’une douce nostalgie les sourires capturés par la réalisatrice en février 2022, et nous entraîne progressivement dans la danse à notre tour.
Pour venir découvrir en présence de certaines équipes les sept courts-métrages sélectionnés cette année, le Ciné-club de l’Ecole du Louvre vous accueille en Amphithéâtre Dürer le Lundi 27 mars à 18 h.
Avis aux personnes extérieures à l’École du Louvre ! Vous pouvez assister à la séance à condition de nous envoyer un mail avec votre nom et prénom (ainsi que ceux des personnes vous accompagnant) au minimum 48h avant la séance à cineclubecoledulouvre@gmail.com. Cette inscription est obligatoire dans le cadre du plan vigipirate, pensez donc à vous munir d’un justificatif d’identité. Il ne s’agit pas d’une réservation pour notre séance.
