Le 20 août 1857, le tribunal correctionnel de la Seine condamnait pour outrage aux bonnes mœurs l’œuvre majeure de Charles Baudelaire « Les fleurs du mal ». Il était courant au XIXe siècles sous l’impulsion de la presse d’avoir des procès contre des œuvres artistiques jugées immorales par l’opinion publique, comme « Madame Bovary » de Gustave Flaubert.